Excédent commercial Une nouvelle progression en juin mais il ne retrouve pas son niveau d’avant la crise
L’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 569 millions d’euros en juin 2010. Par rapport à 2009 le solde s'est amélioré tant sur les produits bruts que les produits transformés mais il demeure en recul par rapport aux années 2007 et 2008.
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(© Ministère de l'agriculture) |
L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 135 millions d’euros en juin 2010. Il augmente de 29 millions d’euros par rapport à juin 2009. La hausse des exportations l’emporte sur celle des importations.
Les exportations (1.041 millions) gagnent 129 millions d’euros (+ 14 %). Seules nos ventes de fruits fléchissent.
Les hausses remarquables concernent les graines de colza et le maïs (+ 60 % en valeur), notamment vers l'Allemagne et les Pays-Bas. Les pommes de terre de conservation s'exportent bien vers nos voisins européens (+ 74 % en volume, + 96 % en valeur). La progression en blé tendre est plus modérée en raison de prix moins favorables (+ 23 % en quantité mais seulement + 4 % en valeur). A un moindre niveau, les ventes de bovins progressent, et celles de blé dur bondissent.
Les importations (906 millions) progressent de 100 millions d’euros (+ 12 %). La hausse concerne notamment les fruits en provenance d'Espagne, Etats-Unis et Turquie notamment : la valeur des achats de pêches, brugnons, nectarines, et oranges progresse en dépit de volumes moindres. Les achats de café bondissent en raison de l’envol des prix. Les importations de graines de soja augmentent également, sous l’effet de la hausse des cours.
Les boissons alcoolisées et les produits laitiers et fromages contribuent
le plus à l’amélioration de l’excédent global
Sur l’Union européenne, l’excédent commercial de produits agricoles et agroalimentaire (344 millions) progresse par rapport à juin 2009, grâce aux produits bruts (+ 36 %), en particulier maïs, graines de colza, bovins vivants.
A contrario l'excédent en produits transformés s'effrite (- 6 %) : d'une part le déficit se creuse pour les préparations à base de poissons, d'autre part l'excédent diminue nettement pour le sucre (-31 %) et pour les produits laitiers (- 17 %).
Avec les pays tiers, l’excédent (225 millions) progresse par rapport à juin 2009. L’excédent en produits transformés fait plus que compenser la progression du déficit en produits bruts. Ce dernier se creuse du fait des fruits, du caoutchouc, du café, et du cacao, et ce malgré la progression de l’excédent en blé et orge.
Ce sont les boissons alcoolisées, et les produits laitiers et fromages, dont l’excédent est désormais plus élevé qu’avec l’UE, qui contribuent le plus à l’amélioration de l’excédent global. Ainsi, l’excédent progresse particulièrement avec les Etats-Unis, l’Algérie, et des pays asiatiques comme Hong-Kong, Singapour, la Chine, tandis que le déficit se creuse le plus avec l’Inde et la Côte d’Ivoire.
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